jeudi 16 avril 2009

L’écume des jours, Boris Vian

Je viens de finir ce livre, je m’oblige à écrire, j’ai envie de laisser une trace de cette expérience.

Cet ouvrage m’a dérangée au départ, je ne réussissais pas à me frayer un chemin aisé dans cet univers. Un mot pour le définir pourrait être : étrangeté : des fusils poussent à partir de graines grâce à la couvade humaine. Un coté de la route peut bénéficier du vent et l’autre être parfaitement calme...

Ce texte est aussi l’occasion d’une fabuleuse réflexion sur l’humanité : l’espace qui rétrécie avec la maladie et la pauvreté, une existence lisse, sans contrainte, légère qui ne dure pas et se transforme en chaos. Que désire vraiment l’homme? L’illusion du bonheur qui dissimule la souffrance ?

Les jeux de mots sont disséminés tout au long du roman. Parfois, ils sautent aux yeux (ils jouent au « baise-bol ») d’autres sont moins visibles, probablement certains sont restés complètement opaques et appellent à une nouvelle lecture.

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