lundi 1 décembre 2008

On s’y fera, ZOYA PIRZAD


J’avais été attirée par un article sur un autre ouvrage de cette femme:
http://passiondeslivres.over-blog.com/article-24245522.html.

Arezou vit enfermée dans les désirs de sa fille et de sa mère. Elle s’énerve, mais finit toujours pas céder à tous leurs caprices. Arezou semble animée par la volonté profonde d’aider son entourage ce qui l’épuise aussi. Un homme apparait…

Ce livre ressemble à un repas que l’on déguste. Il se situe tant dans le quotidien du travail, des soirées, des moments partagés et aussi dans l’inhabituel, le plat inconnu, non attendu (comme le trajet en bus, le repas dans un appartement, les caves lumineuses, je n’en dis pas plus).

Cette lecture est aussi une belle occasion de voyager en Iran. J’ai été frappée par la présence du foulard : il peut tomber, être froissé, à l’envers, l’occasion de tracas. Il revient régulièrement dans ce texte presque comme un personnage.